Récemment La Presse publie un article sur l’ex-maire Michael Applebaum et ses problèmes de réhabilitation dans la société. En effet, il avait été condamné pour avoir reçu des pots-de-vin de promoteurs immobiliers alors qu’il était le maire d’un arrondissement de Montréal. Sorti de prison, maintenant il voudrait bien ravoir son permis de courtier immobilier et travailler dans ce domaine. Mais …
L’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ) refuse d’accepter M. Applebaum dans les rangs des courtiers immobiliers parce qu’il a commis des crimes qui « portent atteinte à l’honneur et à la dignité de la profession ».
M. Applebaum a donc décidé de poursuivre en cour l’OACIQ pour redevenir courtier et plusieurs personnes importantes veulent qu’il puisse réintégrer la société et avoir une occupation qui le supportera ainsi que sa famille,
Cette histoire m’a fait réfléchir sur ce sujet. Bien sûr les lois sont différentes au Québec et en Floride. Pourtant …
La seule question qui me vient à l’esprit comme client potentiel à la recherche d’un agent ou d’un courtier immobilier est celle-ci:
« Peut-on faire confiance à un courtier immobilier qui a commis un crime ou une fraude? »
Et vous, le pourriez-vous?
En 1908 aux États-Unis, des fraudeurs en immobilier, il y en avait à tous les coins de rue, prêts à vous délester de quelques dollars. Et on connaît tous les histoires de fraudes immobilières en Floride quand on nous vendait des terrains dans les marécages, les « swamps ».
C’est alors que fut créé la National Association of Realtors (NAR) qui rassemblait tous ceux qui avaient un permis d’agents licenciés et de courtiers en immobilier. Comme toute association professionnelle qui se respecte, la NAR obligeait et oblige toujours ses membres à suivre les règles de déontologie associées à cette profession. Et depuis 110 ans, tous les nouveaux et anciens agents et courtiers immobiliers doivent obligatoirement suivre un cours d’éthique à périodes régulières.
Chaque État possède ses propres règlements pour régir les individus et les corporations impliquées dans l’immobilier. En Floride, la Florida Real Estate Commission (FREC) a le but de protéger le public dans toutes les transactions immobilières.
De plus, la FREC contrôle l’éducation et la règlementation des agents et courtiers immobiliers. Elle a le pouvoir d’investiguer et de discipliner les agents licenciés et agréés qui contreviennent aux lois de l’immobilier. L’application vigoureuse des lois de l’immobilier protège les consommateurs de la Floride, du Québec et du monde entier.
Le Department of Business and Professional Regulations (DBPR) certifie tous les agents et courtiers immobiliers et permet au public de vérifier l’authenticité des licences. Tous les deux ans, nous devons suivre des cours d’appoint pour être capable de renouveler nos permis.
Finalement, la NAR qui regroupe tous les agents et courtiers immobiliers à travers les États-Unis, établit le Code de déontologie de l’association et permet aux licenciés de travailler dans le domaine de l’immobilier.
On ne sait pas ce que l’OACIQ décidera pour M. Applebaum. En Floride, la FREC aurait à déterminer si son crime est bénin ou pas. Mais en fin de compte, c’est le public consommateur qui décidera si il veut acheter ou vendre des biens immobiliers avec un courtier au tel passé.
On lui souhaite bon succès dans ses démarches. Tout le monde a droit à une deuxième chance et peut-être plus qu’une fois.
Quant à nous, l’Équipe Arcand et Feuillet, vous savez que nous vous donnons l’heure juste depuis 2010 pour toutes vos transactions immobilières. Et nous espérons bien que vous resterez avec nous pour vos succès en immobilier de Floride.
Vous Informer. Vous Conseiller. Vous Protéger.
Équipe Arcand & Feuillet
Sans frais +1 (833) FLORIDE (ou 833-356-7433)
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Sources:
- La difficile réhabilitation de l’ex-maire Applebaum, La Presse (Montréal, Québec)
- Code de déontologie (en anglais), National Association of Realtors®
- Qui est la FREC?
- Vérifier une licence sur DBPR